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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 13:08

22ème R.I.

1er BATAILLON

1ère COMPAGNIE

 

 

Ce document a été composé essentiellement à partir de photos de différents

correspondants, publiées sur le blog du 22ème R.I. créé et animé par notre ami

Michel Fétiveau.

 

Par nature, les photos sont statiques, fragmentées et souvent abstraites car

extraites de leur contexte. En les regroupant, les classant et les commentant, l'auteur

de cet article a voulu recréer l'ambiance qui les a vu naître et donc les rendre, autant

que possible, concrètes, vivantes.

 

 


 

 

NOSTALGIE

 

En ce temps-là, j'avais vingt ans…..

 

En ce temps là, c'était Paris,

C'était la guerre en Algérie…

 

 

Pierre Bachelet.

 

 

 


 

 

NB.

 

Toutes les photos ont été attribuées à l'auteur lui-même ou à celui qui les a

présentées sur le blog.

 

En ce qui me concerne, la quasi-totalité des photos qui figurent à mon nom

m'ont, en fait, été offerte à l'époque.

 

 

 

 


 

 Le-camp-de-BOU-ZEROU-photo-J.C-PICOLET-copie-4.jpg

                                                                                                                                       collection J.C. Picolet

 

1er BATAILLON DU 22ème R.I. 1ère COMPAGNIE

 Sous-quartier de Bou Zérou

 

 

 


 Bou-Zerou---carte-du-sous-quartier.jpeg

CARTE RECONSTITUEE DU SOUS QUARTIER DE BOU ZEROU  (collection J.C Picolet)

 

 

SOUS QUARTIER DE BOU ZEROU

 

Si le quartier de Gouraya est parfaitement défini, le sous quartier de Bou Zérou

n'a jamais été, a ma connaissance, expressément délimité.

 

Au sud aucune ambiguïté, c'est la route des crêtes qui va de 1040 à Tamzirt

puisque c'est la limite nord du secteur de Duperré.

 

A l'ouest nous avons toujours retenu la piste qui va de Tazzerout à Villebourg

prolongée au sud de Tazzerout jusqu'à 1040, englobant le haut de la vallée

de l'oued Bou Arbi.

 

Au nord, les repères sont plus flous. La limite englobe les douars de Solaya,

Beni Nador, Larioudrenne et enfin de Beni Ali avant de partir plein ouest vers

l'oued Es-Sebt.

 

A l'Est, à Tighret, nous en sommes toujours resté à l'oued Es-Sebt car nous

n'allions, en patrouille, rarement au-delà. C'était une zone excessivement dangereuse

plutôt réservée au CROQ (commando de renseignements et d'opérations de quartier)

basé à Bois Sacré, mais dépendant du secteur de Cherchell.

 

Ce n'était donc pas toujours évident de crapahuter "chez soi".

 

 



 

BOU-ZEROU-le-poste-avec-la-tour-d-entree-photo-R.DESCHLER.JPG                                                                                                                                                                collection  Deschler

SOUS QUARTIER DE BOU ZEROU

 Poste de la 1ère Compagnie


 


 

 


 

 

Bou-Zerou-zone-de-chasse.jpeg                                                                                                                        Document J.C. Picolet

 

ZONE DE CHASSE THEORIQUE DE BOU ZEROU

 

 

La 1ère compagnie du 22ème R.I. s'est implantée au milieu de l'année 1957 sur un piton

au pied du K° Bou Zérou.  On peut considérer que les travaux du camp se sont

Terminés en septembre 1957.

 

La région étant pauvre, il n'y avait aucun rassemblement de population sur place.

Comme elle était répartie sur les pentes nord et sud de l'oued Kébir, il a été décidé

de la regrouper sur la crête de Bou Zérou, d'où son nom. Mais il n'y a eu aucune

aide sur le plan des constructions. Chaque famille a dû se débrouiller.

 

Le GAD (groupement d'auto défense) de Bou Zérou a été créé le 16/03/1960

avec 30 fusils. Généralement moitié fusils de chasse, moitié fusils de guerre

récupérés sur les fellaghas, donc avec une grande diversité de types d'armes et de

munitions parfois difficiles à fournir. Et d'autant plus que nous ne distribuions pas

de cartouches de chasse. Elles étaient achetées par les GAD au "marché noir".

 

En complément nous livrions des fusils Lebel prélevés sur les stocks de la

"grande guerre", en parfait état, toujours dans "leur graisse d'origine" et les

les munitions de 8m/m étaient abondantes.

 

 

 

 



 

1958-Poste-de-BOU-ZEROU-avec-le-155C-photo-DESCHLER.JPG                                                                              Collection Deschler

INSTALLATION DU CAMP DE BOU ZEROU

 

Le camp a été construit sur un piton de 4 niveaux. En bas à gauche une tour

de garde qui contrôle la montée. En face le djebel Bou Zérou, encore désert, sur lequel

sera construit, "ex nihilo", le regroupement.

 

 

 


 

 

BOUZEROU Mai 58 le 59 Bt du train au travail DESCHLER.R                                                                                                                                               collection Deschler

INSTALLATION DU CAMP DE BOU ZEROU

 

Le 59ème Bataillon du train au travail en mai 1957. Au fond, la tour d'entrée.

derrière les bulldozers, la place d'Armes avec à gauche les cuisines et réserves

et à droite, l'armurerie proche de l'entrée et la chambrée des harkis.

 

 

 


 


 BOU-ZEROU-le-poste-avec-la-tour-d-entree-photo-R.D-copie-2.JPG

                                                                                                                                              collection Deschler

CAMP DE BOU ZEROU 

 

Vue du camp depuis la tour radio. Avec la tour de garde, niveau 1, qui, rapidement,

n'a plus été utilisée car hors du camp. Elle ne servait plus que pour abriter le

groupe électrogène en raison du bruit.

 

 

 

 


 

BOUZEROU 1958 l escalier d acces au blason R.DESCHLER

CAMP DE BOU ZEROU

 

L'escalier qui dessert les niveaux 2, 3 et 4.

 

 


 

   

 

 

Le camp de BOU ZEROU photo J.C PICOLET

BOU ZEROU LA PLACE D'ARMES

 

Le niveau 2 qui comprenait les chambrées de la troupe, les cuisines, l'armurerie,

Le poste de garde, le foyer et l'infirmerie. Ici, la cambrée des "appelés" et la boulangerie. Au dessus, le logement des officiers, niveau 3. A côté, dissimulés,

Ceux des sous officiers.

 

 


 

 

 

 

Escalier-d-acces-au-blason-BOUZEROU-1958-R.DESCHLER.jpg                                                                                                                      collection rené Deschler

BOU ZEROU

 

Le logement des officiers et l'escalier.

 

 

 

 

 

 

BOUZEROU-1958-Prefa-neuf-Photo-Rene-DESCHLER.jpg                                                                                                                                        collection René Deschler

 

BOU ZEROU

 

Le logement des officiers niveau 3.

 

 

 

 

 

 


 Le-Blason-du-22RI-a-BOU-ZEROU-en-1958-photo-DESCHLER.JPG

                                                                                                                        collection rené Deschler

BOU ZEROU

  Le blason du 22ème R.I. D'une taille imposante (6 x 4 m), il était visible

à 10 Kms, dit-on !

 

Il était toujours en place en 1981.

 

 

 

 

 


 

 1958-BOU-ZEROU-la-tour-superieure-photo-DESCHLER.JPG

                                                                                           collection René Deschler

BOU ZEROU

 

La tour sommitale qui abritait le poste radio et servait également de tour de garde

avec une vision circulaire de jour très importante. C'était le niveau 4.

 

 

 

 

 

 

 

FAVELIN-et-LECHOU-partie-de-boules-photo-DESCHLER.JPG                                        collection R. Deschler

 

UN MOMENT DE DETENTE SUR LA PLACE D'ARMES

 

Derrière les joueurs, à gauche, l'armurerie juste à côté de la porte d'entrée du

camp et à droite, le bâtiment servant de chambrée aux harkis de la 3ème section.

 

 

 

 

 

 

 

 

1958-BOU-ZEROU-Boulangerie-et-bureau-Off.-photo-DESCHLER.jpg                                                                                                                     collection R. Deschler

 

CAMP DE BOU ZEROU

 

Le boulanger en plein travail devant son fournil. Au dessus,

le bâtiment des officiers

 


 

 

 

 

 

BOU-ZEROU-on-vient-au-ravitaillement-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                                                  collection J.C. Picolet

ZOHRA ET AÏCHA

 

Quelques familles sélectionnées de Bou Zérou étaient autorisées à récupérer

les restes de la cuisine. Des enfants, surtout des fillettes, venaient deux fois

par jour avec leur gamelle pour la distribution.

 

 

 

 

 

02---Bou-Zerou.01.1962-photo-Jacques-Duchadeau.jpg                                                                                                                                  collection Jacques Duchadeau

L'ECOLE PUBLIQUE DE BOU ZEROU

 

La particularité de ce regroupement perdu dans le djebel était de posséder une

école à classe unique d'une cinquantaine d'élèves. L'instituteur était un civil.

Il vivait dans son propre baraquement situé en bas du camp et du regroupement.

contre paiement, il accédait au mess des sous officiers et au foyer.

 

 

 

 

 

 

05---Bou-Zerou.01.1962-photo-Jacques-Duchadeau.jpg                                                                                                                         collection J.Duchadeau

LE CLIMAT

 

Bien que situé à moins de 1000 mètres d'altitude et à 10 Kms à vol d'oiseau de la

mer, la région connaissait les chutes de neige, même si celles-ci étaient exceptionnelles.

 

La nuit du 7 au 8/01/1961, en poste sur un piton pour protéger le bureau de vote

de Bou Zérou lors du référendum sur l'autodétermination, j'ai vu tomber la neige.

ce qui n'est pas très agréable quand on n'est pas équipé pour.

Mais au lever du jour elle a fondu très vite.

 

La photo jointe à été prise à Bou Zérou durant l'hiver 1961/1962. La neige a

tenu quelques jours. Ce qui a donné lieu à de mémorables batailles

de boules de neige.

 

 

 

 

 

Chef-BOUAMAMA-a-TIGHRET-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                             collection J.C. Picolet

LES GAD 

 

Bouhamama, chef du douar et du GAD de Solaya

avec un harki originaire du village.

La compagnie contrôlait 5 GAD :

Bou Zérou, Tazzerout, Solaya et Beni Nador,

et Larioudrenne. Beni Ali, douar hostile, n'avait pas été armé.

D'ailleurs, il ne fournissait pas de harkis.

 

 

 

 

 

 

Groupe-d-auto-defense-secteur-de-Tighret-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                                             collection J.C. Picolet

LES GAD

 

Les GAD (on utilisait les mêmes initiales pour l'élément et les homes) de Solaya. L'effectif d'un GAD dépendait de la population "mâle résiduelle".

Mais  pour une opération, ils pouvaient fournir jusqu'à 90 GAD soit l'équivalent

de l'effectif de la compagnie. Pour la quasi-totalité des harkis originaires des

douars de ces mêmes GAD…

 

 

 

 

 

 

 

 

groupe-d-auto-defense-photo-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                                        collection J.C. Picolet

LES GAD

 

Un GAD de Solaya s'entraînant au tir. On faisait appel aux GAD au moins au niveau compagnie quand il fallait couvrir beaucoup de terrain en ratissage ou en bouclage.

En règle générale un jour, dans notre secteur, car ils se déplaçaient par leurs

propres moyens. Ils étaient rémunérés ; 6 NF par jour (salaire journalier d'un harki).

 

 

 

 

 

Entrainement-des-GAD-au-tir-photo-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                                            collection J.C. Picolet

LES GAD

 

Les séances de tir étaient fort rares. Dans ce cas, nous fournissions les munitions

et reconstituions les stocks. Les GAD s'entraînaient eux-mêmes. Comme

les harkis, ils étaient d'excellents tireurs avec une acuité visuelle remarquable.

Mais au posé, une position habituelle accroupie, non réglementaire, leur convenait

parfaitement.

 

 

 

 

 

 

 

Piste-BOU-ZEROU-TAZZEROUT-le-1040-a-l-horizon-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                                                collection J.C. Picolet

BOU ZEROU – L'ENVIRONNEMENT

 

Le piton "mythique" de 1040 vu de la piste

de Bou Zérou à Tazzerout.

 

 

 

 

 

 

 

Bou-Zerou---mechtas-copie.jpeg                                                                                                                                    collection J.C.Picolet

MECHTAS DE BOU ZEROU

 

Habitat traditionnel avant le regroupement. Cet ensemble à été maintenu en l'état

Car très proche du camp, dont on devine les barbelés en bas à droite,

Et du regroupement. Avec vue sur l'oued Kebir.

 

 

 

 

 

 

L-oued-au-pied-de-TAZZEROUT-photo-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                                           collection J.C. Picolet

TAZZEROUT

 

Vallée en amont de l'oued Bou Arbi entre Tazzerout et 1040.

Les habitants des mechtas isolées ont été "repliés"

sur le douar de Tazzerout.

Restent les plantations.

La cueillette se faisait sous protection de la compagnie.

 

 

 

 

 

 

 

La-piste-qui-dessert-TAZZEROUTphoto-J.C.PICOLET.jpg                                                                                                                                    collection J.C. Picolet

PISTE DE BOU ZEROU A TAZZEROUT

 

Sol désertique, plus rien ne pousse.

Du fait des différences de température

entre le jour et la nuit,

la roche devient friable.

On peut la creuser à la main.

 

 

 

La-piste-de-BOU-ZEROU-a-TAZZEROUT-photo-PICOLET-J.C.jpg                                                                                                                                               collection Picolet

LA CELEBRE CÔTE en "Z"

DE LA PISTE DE BOU ZEROU A TAZZEROUT

 

Les virages sont si serrés que les GMC ne peuvent pas les prendre.

Un chauffeur émérite a trouvé la solution.

A la montée, le GMC avance jusqu'à la branche

Basse du Z. Puis monte en marche arrière.

Au second virage, il repart en marche avant.

C'est tout simple… mais impressionnant.

 

 

 

 

 

 

 

Tighret-9.1961-photo-Jacques-Duchadeau.JPG                                                                                                                                          collection Jacques Duchadeau

SECTEUR DE BOU ZEROU

COUVERTURE VEGETALE

 

Dans le passé, le secteur était couvert de forêts.

Dans les années 60, les arbres avaient pratiquement disparus.

Il restait des broussailles qui gênaient la marche

et des arbustes insuffisants pour créer des zones de refuge.

Mais qui permettaient de se dissimuler lors d'un

passage d'un avion de reconnaissance ou de la "chasse".

 

 

 

 

 

 

 

Le-Lt-PASQUIER-le-chauffeur-et-PICOLET-J.C.jpg                                                                                                                                               collection J.C. Picolet

LA PISTE DE BOU ZEROU

A GOURAYA PAR TIGHRET

 

De droite à gauche : le commandant de compagnie,

Son chauffeur et moi-même.

C'est le radio qui a pris la photo.

En arrière plan, un autre exemple de végétation.

 

 

 

 

 

 

Un-cantonnier-piste-de-TIGHRET-a-BOUZEROU-J.C-PICOLET.jpg                                                                                                                                              collection J.C. Picolet

LA PISTE DE BOU ZEROU A TIGHRET

 

Passage caillouteux au possible. Un civil dégage la piste après

un éboulement à gauche.

Les virages et certaines parties de la piste

sont contenus par des murs en pierres sèches.

Un camion, autre qu'un GMC, qui roule dessus

écroule le mur et part dans le ravin avec lui.

Comme le 02/06/61 juste avant le col en direction

de Tighret.

 

 

 

 

 

 

La-lessive-a-BENI-ALI-photo-Georges-MARTINEAU.jpg                                                                                                                                                  collection Georges Martineau

BENI ALI

 

Où, comment faire sa lessive quand on ne dispose que d'un quart d'eau

parce qu'on en manque cruellement puisqu'il

faut des jerricanes, deux brêles et une équipe de

harkis armés pour aller s'en procurer hors du douar.

 

En haut à gauche, l'arrière du marabout

qui nous abritait à notre arrivée.

 

 

 

 

 

 

-l-interieur-du-poste-photo-G.MARTINEAU.jpg

                                                                                                                                   collection G. Martineau

LE POSTE DE BENI ALI

 

La 2ème section a été envoyée à Béni Ali pour surveiller la construction du regroupement. Sans poste ni moyens pour se protéger, elle a d'abord occupé un marabout, puis une tente US, toujours à découvert. Pour ne pas être tiré comme un lapin de loin, de jour comme de nuit, elle a réquisitionné une mechta "fermée" assurant ainsi un minimum de sécurité.

 

 

IMPLANTATION DE BENI ALI

UNE ERREUR ?

NON, UNE FAUTE !

 

En septembre 1960, la 2ème section, composée de harkis, a été implantée à Béni Ali avec pour principale mission de surveiller et d'accélérer le regroupement d'une population particulièrement hostile à l'armée française. Dans des conditions de sécurité effroyables, même pas un petit barbelé de protection, cette section a en fait été clouée au sol. Tout était corvées : le ravitaillement fréquent à Tighret (2 heures de marche aller-retour avec 2 brêles), faute de moyens de conservation, corvée pour l'eau, pour le bois, pour tout… Avec protection en armes constante. Inaccessible par une voie carrossable, à au moins une heure de marche d'une piste, elle s'est retrouvée hors du monde, sans aucune possibilité opérationnelle puisque toute consacrée à ses propres problèmes d'intendance.

 

Et dans quelles conditions de sécurité ! Le chef de section ayant fait l'objet d'une EVASAN suite à une crise de péritonite, la section a été commandée pendant un mois par le second en titre, un "Appelé" avec le grade de caporal chef, ne pouvant s'appuyer que sur le seul autre "Appelé" de la section, le radio, lui-même caporal. Et ce pendant un mois. Sans que personne ne s'en émeuve à quelque niveau que ce soit.

 

Finalement, après moult tergiversations, en février 1961, il a été mis fin à cette mission stupide, pour ne dire démentielle. Les 1ère et 2ème sections ont été regroupées à Tighret et fusionnées afin de disposer, en fait, d'une harka toute consacrée aux opérations. Et enfin avec des résultats concrets.

 

Les "anciens" de la 2ème section qui se sont retrouvés récemment, se demandent encore et toujours, comment ils ont pu rester en vie dans de telles conditions. Ils ne peuvent que remercier leurs harkis, par ailleurs lâchement abandonnés en 1962 par un gouvernement sans scrupules.

 

 

                                                          

                                                                                  A SUIVRE….

 

 

                                                                                              J.C. Picolet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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